FRANCOPHONIE
Departamento de Filología Francesa
Universidad Autónoma de Madrid
DÉBAT
Quel habitat pour demain ? Le regard de l’humain sur la nature
animé par les étudiant.es
Wiame AGZANAY LAKHBAZ
Diego BARBANCHO CANO
Inés VILLASEVIL ORTEGA
Interprètes
Ana AEDO ORTIZ
Ainhoa CAPOTE LEDESMA
Laura HERNÁNDEZ-MORA OJEDA
Alicia VÁZQUEZ CASTRO
INTRODUCTION
Le film-documentaire « Demain » est réalisé par Mélanie Laurent et Cyril Dion qui sont les principaux protagonistes. L’idée part du constat alarmant fait par deux chercheurs qui annonce la possible disparition d’une partie de l’humanité d’ici à 2100 en raison du changement climatique. Alors que faire ? Quelles solutions existent ? C’est ce que le film Demain nous propose de découvrir.
Alors, Cyril et Mélanie sont partis avec une équipe de quatre personnes et nous invite à voyager avec eux dans 10 pays du monde où ils enquêtent sur des hommes et des femmes qui s’engagent dans la construction d’un nouveau modèle écologique, économique et social. D’ailleurs, le documentaire est divisé en cinq chapitres thématiques :
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agriculture urbaine et permaculture
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énergies renouvelables et transition énergétique
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Économie et monnaies locales ou complémentaires
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démocratie directe et engagement citoyen
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Éducation et apprentissage du vivre ensemble
Le documentaire met en avant des initiatives concrètes portées par différents types d’acteurs, entrepreneurs ou simples citoyens, qui répondent directement à ces situations d’urgence écologique et sociale. Or ces initiatives ne demandent qu'à être expérimentées à plus grande échelle.
L’AGRICULTURE URBAINE ET LA PERMACULTURE
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Que pensez-vous de la création de petits espaces où vous pouvez cultiver des fruits et légumes?
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Les aliments écologiques peuvent-ils contribuer au changement climatique ?
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Ou que pensez- vous aussi si vous avez remarqué l’une des personnes interrogées qui a essayé de cultiver sans utiliser de pétrole ou de tracteur ?
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Une autre question importante, c'est que l'alimentation est l’un des domaines où doit changer nos habitudes. Croyez-vous qu’il serait possible pour n'importe qui de réduire la consommation de viande et des aliments traités ? Ce changement d’habitudes de l’individu, de la communauté ou de toute l’industrie alimentaire ?
L'ÉNERGIE ET LES MOYENS DE TRANSPORT
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Est-il possible de mener une politique écologique aux pays en voie de développement sans faire du mal à leurs économies ? Qu’en pensez-vous ?
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D’après votre expérience, qui est plus puissant à l’heure de mettre en scène des politiques écolos : les villes ou les nations ?
ÉCONOMIE ET LE SYSTÈME MONNAITAIRE
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Pourrait-être l’autarquie un modèle économique alternatif au capitalisme dans le cadre du développement durable ? Quel est son rapport avec le colonnialisme ?
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Faudrait-il arrêter ou diminuer l’impact de la mondalisation pour mieux gérer le changement climatique ? Quelles conséquences aurait cela ?
DÉMOCRATIE ET SYSTÈME POLITIQUE
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Pensez-vous que les gouvernements agissent vraiment de leur propre initiative où l'on leur impose une route d'action ? Comment nous, les citoyens, pouvons y intervenir ?
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Est-il possible dans n'importe quel pays, dans n'importe quelle culture, de bouleverser le système politique de la façon dont on nous montre dans le documentaire ? Pourquoi ? Quelles en seraient les difficultés ?
L’ÉDUCATION ET L’ENSEIGNEMENT
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Quant au modèle éducatif, on nous montre une perspective occidentale où la plupart de personnes peut accéder à l’enseignement public. Comment agirait-on dans un modèle éducatif non occidental ? Quelles en seraient les différences ?
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À l’école, diriez-vous que l’enseignement est vraiment écologique ou la partie écologique n’est qu’une petite fraction des contenus qu’on nous apprend ?
QUESTIONS ET RÉPONSES DU DÉBAT
1. Quels aspects du film avez- vous trouvé intéressants quand il s’agit de convaincre l’interlocuteur pour prendre des initiatives et protéger notre environnement ? Vous pouvez prendre en référence toutes les personnes interrogées dans le film et donner votre avis.
La chose la plus intéressante à propos du film est à partir des interviews des différents personnages, nous voyons que ce sont vraiment des initiatives qui peuvent contribuer à améliorer notre planète avec des actions simples. Par exemple, je voudrais surtout souligner les initiatives à Detroit pour créer des espaces verts pour toute la ville et à chaque coin de rue et que toute la communauté en est responsable et qu'elle l'entretienne. Par exemple, à Copenhague, il est proposé qu'entre maintenant et 2025, seuls 75% des habitants utilisent les transports en commun, aller à pied, à vélo, etc.
2. Ou plutôt plus simple, diriez-vous qu’il est peut-être vrai qu’une partie de l’humanité s’éteindra en 2100 ? Qu’est-ce que vous pensez?
Par exemple, je pense que ça pourrait être vrai pourquoi pas, après tout cela qu’on vit aujourd’hui tout va de pire en pire et il faudra atteindre un point où tout disparaîtra non. Les personnes ne se soucient pas beaucoup et n'ont pas à changer leur mode de vie à tout moment.
3. Quel habitat pour demain ? Le regard de l’humain sur la nature ?
J’espère des habitants plus consciencieux de la situation qu’on vit, il faut changer nos habitudes pour protéger l’environnement car les modifications de nos modes de vie et de notre environnement influent sur la construction d’un écosystème plus durable. De mon point de vue, il y a peu de gens aujourd’hui qui prennent cela au sérieux.
Car si nous déplorons chaque jour le trou dans la couche d’ozone, le réchauffement climatique, il est urgent de prendre conscience que ces catastrophes en devenir sont à mettre sur le compte d’un seul responsable : l’Homme.
Je suis d’accord avec le documentaire, si on ne change ni notre alimentation ni notre modèle économique ni le système politique fondé sur un modèle oligarchique, notre avenir ne sera pas du tout bon. On ne pourra plus faire face au changement climatique, les inégalités continueront d’être permises par un système où la richesse et le pouvoir se concentre sur quelque peu de personnes… L’habitat pour demain n’est pas bon car on devrait changer tout ce qui provoque le changement climatique, les inégalités.
4. L'homme-le citoyen : adopter aujourd'hui un comportement éco-citoyen, à quoi cela sert ?
À mon avis, le citoyen est un homme qui pense à l’environnement, dans nos gestes, de tous les jours pour préserver notre planète, ses écosystèmes et par conséquent notre avenir.
Car si nous déplorons chaque jour le trou dans la couche d’ozone, le réchauffement climatique, il est urgent de prendre conscience que ces catastrophes en devenir sont à mettre sur le compte d’un seul responsable : l’Homme.
Il faut commencer à faire de petits gestes pour trier les déchets, éteindre la lumière quand on quitte une pièce, limiter la consommation d’eau. Enfin, ce sont quelques comportements simples qui permettent d'améliorer l’impact sur notre planète.
C’est une nouvelle approche à la problématique du changement climatique très intéressante parce qu’elle tient compte sur la dimension collective inhérente à la question climatique et à son impact sur nos société et cultures. Ainsi que l’homme naît citoyen d’une société spécifique et a son droit à participer et s’y impliquer, tous les êtres humains naissent dans une nature qu’ils doivent protéger pour le bien de l’avenir et pour en profiter.
Comme j’ai déjà avancé, sans un changement du modèle économique et productif fondé sur l’industrie massive et les multinationales, le comportement éco-citoyen servirait de très peu. On devrait donc commencer par des petites initiatives individuelles, comme celles qu’on nous a montrées à partir des témoignages, et après suivre une tendance à changer le système, que ce soit le peuple qui protège le peuple. On a vu qu’on doit commencer par des gestes individuels. Pour ainsi faire, l’idée de citoyen devrait changer : on ne peut plus être des personnes qui vivent dans une grande ville, qui habitent extrêmement loin de leur poste de travail, mais des personnes qui cherchent des moyens de transport moins polluants, qui consomment des produits frais et de saison, qui doivent éviter des emballages en plastique. Il y a déjà des actions qu’un citoyen français peut entreprendre : acheter local, utiliser le vélo et les transports en commun… Néanmoins, en ce qui concerne surtout la consommation, on ne pourra rien changer si les produits qu’on vend ne sont ni locaux ni de saison, si leur transport et leur distribution pollue…
5. Droits de l´homme : quels sont les fondements de notre environnement, de notre santé, de notre qualité… ?
Avoir un environnement protégé, naturel et propre doit constituer l’un des droits fondamentaux de l’être humain
6. L´avenir de la planète est-il devenu un problème de responsabilité collective, ou individuelle ?
Définitivement collectif, nous sommes responsables de ménager l’avenir de notre planète avec chaque petite action et comme ça nier la possibilité d’extinction d’une partie de notre humanité.
Toujours collective, les actions individuelles telles qu’on nous les a apprises ne servent à rien, on constate maintenant les résultats ou le manque des résultats/inefficacité de ses actions lors les dernières décennies. C’était plus facile de poser toute la responsabilité sur les individus afin de laisser libres de tout charge aux gouvernements, entreprises, etc.
Seulement la mise en commun de tous nos efforts (ceux des individus ensemble) peut parvenir à résoudre le problème à souci quant à la responsabilité collective et au degré d’implication de tous les composants de la société
En ce qui concerne un concept si grand comme « notre planète », soit la responsabilité individuelle soit la responsabilité collective ne peuvent pas être appréhendées séparément. Je pense que, étant donné que les multinationales accumulent la plupart de la richesse avec des conséquences sur l’environnement plus grandes que celles de toute la population à niveau individuel, le devenir de la planète devrait être, premièrement, une responsabilité collective. Bien qu’il y ait des mesures au niveau individuelle et des alternatives qui luttent contre le changement climatique, on ne peut rien faire si les majeurs responsables restent à produire avec un modèle industriel qui pollue et qui n’est pas productif.
Préserver l’environnement culturel
Cette question est un peu polémique car on part déjà de la croyance selon laquelle la francophonie ne laisse d’être qu’un instrument politique et culturel pour faire perdurer la puissance de la langue française comme langue globale dans le cadre de la lutte contre l’anglais (au XXe siècle) et l’espagnol qui vient (au XXIe siècle). C’est un outil de politique linguistique ne visant pas à reconnaître la diversité et multiculturalité des pays on l’on parle francophone mais plutôt un mécanisme de contrôle politique, sociale et culturel sous les anciennes colonies de l’empire français. Si ce n’était pas le cas, alors pourquoi l’Algérie, étant le deuxième pays du monde avec le nombre le plus haut de francophones, n’y participe pas ?
7. Comment agir sur l'environnement en vue d'améliorer notre santé et d'obtenir un cadre de vie plus sain ?
a) comment concilier l’innovation et les contraintes environnementales ?
Entreprendre des initiatives comme celles qui apparaissent dans le film, cultiver notre propre nourriture, éviter la consommation de certains produits nocifs, etc.
Pour avoir un cadre de vie plus sain, on a tout d’abord besoin d’un système sanitaire public et gratuit. Bien évidemment, on devrait aussi agir sur l’environnement : si on réduit notre empreinte de C02 et les émissions des gaz qui contribuent au changement climatique, notre santé s’améliorera. Quant au côté individuel, on devrait éviter tout gaspillage d’énergie (électrodomestiques en veille, par exemple) et entreprendre des mesures pour l’autonomie énergétique. On a déjà observé des exemples dans le documentaire d’autonomie énergétique dans le niveau individuel et au niveau d’une usine.
Quant aux problèmes que l’innovation pose dans l’environnement, on devrait agir surtout de façon collective. Il est important que l’innovation respecte toujours l’environnement et qu’elle pollue le moins possible. Néanmoins, on observe que la vie utile des éoliennes, des panneaux solaires, des électroménagers, même de nos portables est assez courte : c’est à cause de l’obsolescence programmée. On doit agir pour que ni les grandes entreprises ni les petits producteurs donnent une vie utile si courte aux produits et aux appareils qu’il vendent car cela produit énormément de déchets dont on ne peut pas profiter pour faire du compost ou produire de l’énergie.
Pour avoir un cadre de vie plus sain, on a tout d’abord besoin d’un système sanitaire public et gratuit. Bien évidemment, on devrait aussi agir sur l’environnement : si on réduit notre empreinte de C02 et les émissions des gaz qui contribuent au changement climatique, notre santé s’améliorera. Quant au côté individuel, on devrait éviter tout gaspillage d’énergie (électrodomestiques en veille, par exemple) et entreprendre des mesures pour l’autonomie énergétique. On a déjà observé des exemples dans le documentaire d’autonomie énergétique dans le niveau individuel et au niveau d’une usine.
Quant aux problèmes que l’innovation pose dans l’environnement, on devrait agir surtout de façon collective. Il est important que l’innovation respecte toujours l’environnement et qu’elle pollue le moins possible. Néanmoins, on observe que la vie utile des éoliennes, des panneaux solaires, des électroménagers, même de nos portables est assez courte : c’est à cause de l’obsolescence programmée. On doit agir pour que ni les grandes entreprises ni les petits producteurs donnent une vie utile si courte aux produits et aux appareils qu’ils vendent car cela produit énormément de déchets dont on ne peut pas profiter pour faire du compost ou produire de l’énergie.
b) la consommation est-elle le cancer du développement durable ?
Tout à fait. On doit avouer que le système économique et productive actuel (le capitalisme) est la principale cause de l’accélération du changement climatique et la base de ce système consiste en la consommation.
Il faut changer le modèle/la cosmovision même de nos vies, notre production et notre rapport entre les ressources de la planète et nous-mêmes. On ne peut pas les consommer mais nous en profiter
Différence profiter = tirer avantage de ce que la nature nous offre // consommer = accomplir ou mener qqc jusqu’à terme
Dans ce sens, profiter des ressources permettrait installer un vrai développement durable car on obtient des bénéfices des ressources naturelles mais on maintiendrait à la fois les moyens Tandis que consommer des ressources veut littéralement dire les épuiser ou les finir totalement, ne laissant pas de la place pour après les récupérer ou en maintenir un peu.
Comme la culture triennale de la jachère, le développement durable profite tandis que le capitalisme/modèle productif actuel consomme
La publicité sociale est au cœur du système capitaliste : c’est de la propagande pour que l’on consomme. L’objectif de la publicité est de nous inciter à acheter tel ou tel produit, donc plus on consomme, plus de bénéfices obtenus par l’entreprise. Dans ce système de consommation presque sans arrêt, la publicité ne peut jamais être pour le développement durable.
On voit que la consommation irresponsable nuit le développement durable parce que tout produit crée dans le modèle industriel actuel pollue dès sa création jusqu’à la fin de sa vie utile.